Etat des lieux – Les communes de Guadeloupe

 Dossier Laméca

1802
La rébellion en Guadeloupe

ETAT DES LIEUX
LES COMMUNES DE GUADELOUPE

 

Les Abymes

Recensement de 1796
4436 habitants
Blancs : 272
Rouges : 442
Noirs : 3722

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 108
Café : 577
Coton : 162
Manioc : 184
Patates : 35
Bananes : 59.090 (en nombre de bananiers)

Le bourg des Abymes est peu important. La très grande majorité de la population réside sur les plantations des campagnes. La canne à sucre est cultivée dans l'Ouest de la commune et le café et le coton dans la région morneuse des Grands-Fonds. Cette commune est le lieu de deux événements majeurs en mai 1802.

Le soir du 6 mai, Richepance passe en revue, dans la plaine de Stivenson (située vers Dugazon ou Petit-Pérou), les 2ème et 3ème bataillons. Il constate qu'une partie des troupes ont désertées sous la direction de Joseph Ignace, Massoteau, Palerme et Caudou. Richepance ordonne l'embarquement de ces troupes à bord de la flotte d'expédition et les désarme. Dans la nuit du 24 au 25 mai 1802, Ignace après avoir quitté le fort Saint-Charles, ravagé et recruté des partisans de Capesterre à Baie-Mahault, franchit la Rivière Salée et se dirige vers Morne-à-l'Eau. Le 26 mai au matin, Ignace s'empare de la redoute de Baimbridge (situé sur l'actuel morne Fleuri).

Le 26 mai 1802, la commune est le théâtre de la bataille de Baimbridge qui oppose les rebelles dirigés par Ignace aux troupes consulaires conduites par Gobert et Pélage. Ignace qui dispose d'un millier d'hommes est vaincu. Sur le point d'être fait prisonnier, il se suicide.

 

Anse-Bertrand

Recensement de 1796
4189 habitants

Blancs : 218
Rouges : 278
Noirs : 3693

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 571
Café : 0
Coton : 23
Manioc : 19
Patates : 14
Bananes : 0 (en nombre de bananiers)

Seulement 2% de la population vit dans le bourg, le reste réside sur des habitations essentiellement sucrières.

 

Baie-Mahault

Recensement de 1796
3172 habitants

Blancs : 138
Rouges : 283
Noirs : 2751

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 712
Café : 155
Coton : 0
Manioc : 167
Patates : 2
Bananes : 10.625 (en nombre de bananiers)

Le bourg de Baie-Mahault est relativement important avec ses 400 habitants. La commune est le lieu d'un combat entre Palerme et Gobert le 25 mai 1802. Palerme est vaincu et se réfugie dans les bois du Lamentin où il poursuit sa résistance.

 

Baillif

Recensement de 1796
1774 habitants
Blancs : 145
Rouges : 146
Noirs : 1483

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 184
Café : 116
Coton : 75
Manioc : 87
Patates : 4
Bananes : 8.350 (en nombre de bananiers)

Située entre la Rivière du Plessis et la Rivière des Pères, la commune de Baillif est faiblement peuplée. Son bourg ne compte qu'une dizaine de maisons.

Le 10 mai 1802, la commune de Baillif est le lieu d'une lutte intense entre les troupes de Richepance et les premières de front des rebelles. Dans cette journée les troupes de Richepance débarquées à l'embouchure de la Rivière du Plessis parviennent à atteindre la Rivière des Pères.

 

Basse-Terre

Recensement de 1796
6428 habitants

Blancs : 1208
Rouges : 1768
Noirs : 3452

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 180
Café : 178
Coton : 2
Manioc : 85
Patates :2
Bananes : 7.660 (en nombre de bananiers)

La municipalité de Basse-Terre englobe alors les actuelles communes de Basse-Terre, Saint-Claude et Gourbeyre. 63% des habitants de ce territoire habitent la ville (plus de 4500 citadins) et 37% résident sur les habitations. Ces dernières produisent du sucre dans les zones basses et du café lorsque l'altitude et la pente s'élèvent. Les activités de la ville sont le commerce et l'artisanat.

Le capitaine général Lacrosse est à Basse-Terre où se trouve son palais lorsqu'éclate la mutinerie de Pointe-à-Pitre, le 21 octobre 1801. Lacrosse quitte la ville et se rend à Pointe-à-Pitre. Le 27 octobre 1801, le commissaire de gouvernement Bernier se rallie au coup de force de Pélage. La commune de Basse-Terre est le théâtre de la plupart des affrontements de mai 1802.

 

Bouillante

Recensement de 1796
2272 habitants

Blancs : 211
Rouges : 327
Noirs : 1734

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 22
Café : 244
Coton : 13
Manioc : 101
Patates : 17
Bananes : 60.060 (en nombre de bananiers)

La commune de Bouillante produit essentiellement du café, une centaine de personnes réside dans son bourg.

 

Capesterre Belle-Eau

Recensement de 1796
3970 habitants
Blancs : 144
Rouges : 368
Noirs : 3458

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 438
Café : 66
Coton : 2
Manioc : 133
Patates : 2
Bananes : 14.670 (en nombre de bananiers)

6% des personnes de la commune résident dans l'un des trois bourgs : Sainte-Marie, Saint-Sauveur et Marigot (situé sur l'actuel emplacement du bourg de Capesterre). La commune est essentiellement tournée vers la culture du sucre.

Le 23 mai 1802, après avoir quitté le fort Saint-Charles, Ignace traverse la commune et ses troupes incendient les habitations.

 

Capesterre de Marie-Galante

Recensement de 1796
4341 habitants
Blancs : 655
Rouges : 529
Noirs : 3157

Surfaces cultivées en 1799 (en ha) (tout Marie -Galante)
Canne : 300
Café : 724
Coton : 642
Manioc : 372
Patates : 254
Bananes : 269.780 (en nombre de bananiers)

Le bourg de Capesterre est très modeste. La plupart des habitations produisent du coton.

Le 13 février 1802, comme l'ensemble de l'île, la commune est soustraite au pouvoir des rebelles, par l'intervention du général Sériziat. L'île sert alors de base arrière aux partisans de Lacrosse.

 

La Désirade

Recensement de 1796
930 habitants
Blancs : 252
Rouges : 87
Noirs : 591

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 0
Café : 0
Coton : 266
Manioc : 5
Patates : 71
Bananes : 550 (en nombre de bananiers)

17% de la population habite dans le bourg, sa principale activité est la pêche. La population des campagnes cultive le coton.

 

Deshaies

Recensement de 1796
648 habitants
Blancs : 79
Rouges : 107
Noirs : 462

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 5
Café : 41
Coton : 571
Manioc : 21
Patates : 0
Bananes : 2.760 (en nombre de bananiers)

Une cinquantaine de personne résident dans le bourg. La commune produit essentiellement du coton.

 

Grand-Bourg de Marie-Galante (Réunion)

Recensement de 1796
6471 habitants
Blancs : 732
Rouges : 1043
Noirs : 4696

Surfaces cultivées en 1799 (en ha) (tout Marie-Galante)
Canne : 300
Café : 724
Coton : 642
Manioc : 372
Patates : 254
Bananes : 269.780 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Réunion. La commune possède le bourg le plus important de toute l'île de Marie-Galante. La production se répartit entre sucre et café.

Le 13 février 1802, comme l'ensemble de l'île, la commune est soustraite au pouvoir des rebelles, par l'intervention du général Sériziat. L'île sert alors de base arrière aux partisans de Lacrosse.

 

Le Gosier

Recensement de 1796
4521 habitants
Blancs : 195
Rouges : 539
Noirs : 3787

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 10
Café : 505
Coton : 215
Manioc : 98
Patates : 7
Bananes : 29.540 (en nombre de bananiers)

Le bourg est peu important. La commune produit surtout du café et dans une moindre mesure du coton. Le 12 mai 1802, une tentative d'insurrection contre les forces consulaires échoue dans la commune.

 

Goyave

Recensement de 1796
1122 habitants
Blancs : 27
Rouges : 85
Noirs : 1010

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 162
Café : 0
Coton : 0
Manioc : 28
Patates : 60
Bananes : 6.813 (en nombre de bananiers)

Le bourg compte une cinquantaine de personnes. La production de sucre est quasiment la seule activité de la commune.

 

Le Lamentin

Recensement de 1796
4078 habitants
Blancs : 319
Rouges : 367
Noirs : 3392

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 312
Café : 359
Coton : 0
Manioc : 200
Patates : 1
Bananes : 14.467 (en nombre de bananiers)

Le bourg compte plus de 300 personnes. La production de la commune se partage entre canne à sucre et café.

 

Morne-à-l'Eau

Recensement de 1796
4369 habitants
Blancs : 312
Rouges : 341
Noirs : 3716

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 185
Café : 622
Coton : 72
Manioc : 93
Patates : 37
Bananes : 60.940 (en nombre de bananiers)

Près de 200 personnes vivent dans le bourg. La culture principale est le café dans la région des Grands-Fonds et la canne à sucre dans les régions planes.

Le 25 mai 1802, Ignace est à Morne-à-l'Eau et recrute des partisans.

 

Le Moule

Recensement de 1796
9065 habitants
Blancs : 845
Rouges : 1578
Noirs : 6642

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 848
Café : 288
Coton : 217
Manioc : 26
Patates : 72
Bananes : 23.517 (en nombre de bananiers)

Le bourg du Moule compte plus de 600 résidents. Il dispose d'un certain développement portuaire. Une grande partie de la superficie de la commune est couverte de canne dans ses parties planes, mais le café et le coton sont également produits.

 

Petit-Bourg

Recensement de 1796
3380 habitants
Blancs : 107
Rouges : 290
Noirs : 2983

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 385
Café : 106
Coton : 0
Manioc : 58
Patates : 6
Bananes : 200 (en nombre de bananiers)

Le bourg du Petit Cul de Sac marin a pris le nom de Petit-Bourg pendant la Révolution. Le bourg compte plus de 400 résidents. Beaucoup de pêcheurs vivent dans ce port secondaire. Les campagnes sont majoritairement cultivées en canne à sucre et dans une moindre mesure en café.

Le 29 juin 1801, des cultivateurs accusés d'empoisonnement sont jugés et condamnés à mort.

Le 24 mai 1802, la commune est le théâtre d'un sanglant combat entre les rebelles et les troupes de Gobert.

 

Petit-Canal

Recensement de 1796
6248 habitants

Blancs : 242
Rouges : 609
Noirs : 5397

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 1008
Café : 0
Coton : 0
Manioc : 20
Patates : 2
Bananes : 0 (en nombre de bananiers)

Le bourg de Petit-Canal compte environ 300 résidents. Les habitations sont consacrées à la monoculture de la canne à sucre.

C'est de Petit-Canal qu'Ignace, Palerme et Caudou quittent avec leurs partisans la Grande-Terre pour la Basse-Terre dans la nuit du 6 au 7 mai 1802.

 

Pointe-à-Pitre (Port-de-la-Liberté)

Recensement de 1796
4305 habitants

Blancs : 1034
Rouges : 1337
Noirs : 1934

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 0
Café : 0
Coton : 0
Manioc : 0
Patates : 0
Bananes : 0 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Port-de-la-Liberté. Cette commune est entièrement urbaine. Ses principales activités sont le commerce, l'artisanat et la pêche.

La ville est le lieu de garnison des 2ème et 3ème bataillon. Le 21 octobre 1801, Lecoeur, Augier et Creugnet, trois officiers blancs, dénoncent Ignace, capitaine du 2e bataillon, Gédéon, capitaine du 3e bataillon de préparer un complot pour renverser Lacrosse au chef d'état-major Soulier. Ces trois officiers blancs faisant partie de la conspiration, Ignace et Gédéon s'attendent à être arrêté et parviennent au contraire à incarcérer de nombreux officiers partisans de Lacrosse.

Le chef de brigade Pélage qui a failli être arrêté par Souliers se met à la tête de la rébellion. Il est proclamé chef de l'armée, le 23 octobre 1801. Le lendemain, Lacrosse, à Basse-Terre lors de la journée du 21, se rend à Pointe-à-Pitre, pour rétablir son autorité, mais il est arrêté et renvoyé de la Guadeloupe, le 6 novembre.

Pointe-à-Pitre devient le siège du conseil provisoire de gouvernement dirigé par Pélage, Danois, Frasans, Corneille et Piaud. Le 6 mai 1802, la ville est le lieu de débarquement de l'expédition Richepance. Le 25 mai 1802, Ignace s'approche de la ville, mais n'ose y entrer, croyant les forces de ces adversaires supérieures à lui.

 

Pointe-Noire

Recensement de 1796
2020 habitants
Blancs : 220
Rouges : 378
Noirs : 1422

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 30
Café : 171
Coton : 19
Manioc : 91
Patates : 159
Bananes : 11.520 (en nombre de bananiers)

Un peu de plus de 70 personnes résident dans le bourg de la commune. Les habitations sont tournées essentiellement vers la production de café.

 

Port-Louis (Port-Libre)

Recensement de 1796
4134 habitants
Blancs : 160
Rouges : 395
Noirs : 3579

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 590
Café : 0
Coton : 0
Manioc : 221
Patates : 69
Bananes : 0 (en nombre de bananiers)

Port-Louis appelé Port-Libre pendant la Révolution est le troisième port de la Guadeloupe, après Basse-Terre et Pointe-à-Pitre. Le bourg portuaire compte plus de 700 résidents. La campagne de la commune est consacrée à la monoculture de la canne à sucre.

 

Saint-François (Egalité)

Recensement de 1796
4436 habitants
Blancs : 305
Rouges : 425
Noirs : 3706

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 347
Café : 0
Coton : 153
Manioc : 26
Patates : 70
Bananes : 4.150 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Egalité. Le bourg rassemble 6% de la population de la commune et principalement des pêcheurs et des marins. La commune produit principalement de la canné à sucre, mais aussi du coton dans la région de la Pointe des Châteaux.

 

Saint-Louis de Marie-Galante (Vieux-Fort)

Recensement de 1796
2270 habitants
Blancs : 241
Rouges : 284
Noirs : 1745

Surfaces cultivées en 1799 (en ha) (tout Marie-Galante)
Canne : 300
Café : 724
Coton : 642
Manioc : 372
Patates : 254
Bananes : 269.780 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Vieux-Fort. Le bourg de Capesterre est très modeste. La plupart des habitations produisent du coton.

Le 13 février 1802, comme l'ensemble de l'île, la commune est soustraite au pouvoir des rebelles, par l'intervention du général Sériziat. L'île sert alors de base arrière aux partisans de Lacrosse.

 

Sainte-Anne (Fraternité)

Recensement de 1796
8666 habitants
Blancs : 530
Rouges : 986
Noirs : 7150

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 360
Café : 521
Coton : 244
Manioc : 149
Patates : 40
Bananes : 54.112 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Fraternité. Le bourg de Sainte-Anne est l'un des plus importants de Guadeloupe avec près de 900 résidents. La principale production de la commune est le café dans la région des Grands-Fonds. Toutefois, une partie non négligeable de la commune est cultivée en canne à sucre ou en coton.

Dans la nuit du 6 au 7 octobre 1802, des hommes de couleur dirigés par deux Blancs s'insurgent à Sainte-Anne et tuent 23 personnes. L'insurrection dure quelques jours avant d'être écrasée.

Le 20 octobre, Lacrosse crée un tribunal spécial à Sainte-Anne qui prononcera plus d'une centaine de condamnations à mort. Le tribunal tient sa dernière séance à Sainte-Anne, le 4 novembre et rouvre ses séances, le 8 à Pointe-à-Pitre.

 

Sainte-Rose (Tricolor)

Recensement de 1796
3081 habitants
Blancs : 189
Rouges : 324
Noirs : 2568

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 310
Café : 122
Coton : 3
Manioc : 197
Patates : 31
Bananes : 19.205 (en nombre de bananiers)

La commune s'appelle alors Tricolor. 9% de la population habite dans le bourg. La commune produit principalement de la canne à sucre.

 

Les Saintes (possession anglaise à l'époque)

 

Trois-Rivières

Recensement de 1796
2836 habitants
Blancs : 216
Rouges : 310
Noirs : 2310

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 192
Café : 299
Coton : 25
Manioc : 163
Patates : 1
Bananes : 13.520 (en nombre de bananiers)

Le bourg de Trois-Rivières compte une soixantaine de résidents. Le café est la principale production, mais le nombre d'habitations sucrières n'est pas négligeable dans les vallées des rivières de Grande Anse et de Petit Carbet.

La commune est le théâtre de combats opposant Merlen aux rebelles Palerme et Jacquet le 10 mai 1802. Merlen ne parvient pas à franchir la Rivière Grande Anse pour se rendre à Basse-Terre à cause de la position de Dolé tenue par Jacquet et Palerme. Merlen se replie et rejoint le plateau du Palmiste à travers les bois.

Le 11 mai 1802, le capitaine Crabé tente une nouvelle offensive sur Dolé. Elle échoue et les rebelles poursuivent Crabé qui ne s'arrête qu'à Capesterre. Les rebelles conduits par Jacquet et Palerme reprennent Trois-Rivières et massacrent les blessés des forces consulaires laissés dans l'église de la commune.

 

Vieux-Fort

Recensement de 1796
952 habitants
Blancs : 263
Rouges : 72
Noirs : 617

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 0
Café :
Coton :
Manioc :
Patates :
Bananes : (en nombre de bananiers)

La commune est composée uniquement d'habitations. Ces dernières produisent essentiellement du café.

Les rebelles traversent en partie le territoire de Vieux-Fort lorsqu'ils sortent du fort Saint-Charles le 22 mai 1802 au soir. Le lendemain, après la défaite des rebelles à Dolé, une partie des rebelles se réfugient dans les monts Caraïbes.

 

Vieux-Habitants (Les Habitants)

Recensement de 1796
2833 habitants
Blancs : 303
Rouges : 381
Noirs : 2149

Surfaces cultivées en 1799 (en ha)
Canne : 23
Café : 174
Coton : 72
Manioc : 82
Patates : 0
Bananes : 27.750 (en nombre de bananiers)

Le bourg de la commune, qu'on appelait à l'époque Les Habitants, compte une cinquantaine de résidents. La commune produit surtout du café et dans une moindre mesure du coton.

 

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SOMMAIRE

HISTOIRE
21 octobre 1801, les hommes de couleur prennent le pouvoir en Guadeloupe
6 mai 1802, le Général Richepance arrive en Guadeloupe pour y rétablir l'ordre
Baimbridge et Fouillole dans la tourmente révolutionnaire de 1802
Matouba, 28 mai 1802
L'agitation politique en Guadeloupe entre 1794 et 1802
Chronologie

PERSONNAGES
Le combat de Delgrès
Le combat de Richepance
Biographies des principaux protagonistes

ETAT DES LIEUX
Les communes de Guadeloupe
L'agriculture en Guadeloupe en 1799
La population de Guadeloupe en 1796
La politique coloniale de la France à l'époque révolutionnaire

REFERENCES
Textes historiques
Glossaire historique
Textes littéraires
Illustrations audio-vidéo
Bibliographie

crédits

______________________________________

par Frédéric Régent

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